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    Calendriers du mois de Septembre

     

    Calendriers du mois de Septembre

     

    Calendriers du mois de Septembre

     

    Calendriers du mois de Septembre

     

    * MERCI
    *
    Mais qu'est-ce donc ce mot tombant en décrépitude
    Envers qui, parfois vainement, tous attendent
    Retro ? Non, c'est une bienséante habitude
    C'est récompenser un service rendu, une offrande
    Incontournable expression de notre gratitude

     

     

     

     


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    Septembre

     

    Le ciel s’est libéré de ses vapeurs torrides,
    Les jours se sont défaits des trop vives clartés,
    L’air s’est enfin rempli d’une tiédeur humide,
    Le calme est revenu, l’été s’en est allé.

    L’été s’en est allé. Tout revit. Tout respire
    Le suave parfum de la douce saison
    Et pourtant je perçois, dans l’ombre qui s’étire,
    Un étrange regret et de légers frissons.

     

    Isabelle Callis-Sabot

     

     

    Les vendanges


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    A UN RICHE

    de Pierre de RONSARD (1524-1585)

    Ma foi, vous avez bien raison,
    Vous pour qui tout est floraison
    Et violettes
    Parfumant les pieds de vos lys,
    De ne pas célébrer Phyllis
    En odelettes.

    Vous qui pouvez chaque matin,
    Bercé par le flot de satin
    Qui vous arrose,
    Voir dans l'or de votre salon
    Tomber les flèches d'Apollon,
    Parlez en prose!

    Mais pour nous qui, jusqu'à présent,
    Soupons sous la treille en causant
    Avec la lune,
    (Et c'est notre meilleur repas!)
    Ami, ne nous enlevez pas
    Notre fortune.

    Vendanges sur D'Ombre et lumière

    Vendanges sur D'Ombre et lumière

     

    FIESTA

    de PREVERT

    Et les verres étaient vides
    Et la bouteille brisée
    Et le lit était grand ouvert
    Et la porte fermée
    Et toutes les étoiles de verre
    Du bonheur et de la beauté
    Resplendissaient dans la poussière
    De la chambre mal balayée
    Et j'étais ivre mort
    Et j'étais feu de joie
    Et toi ivre vivante
    Toute nue dans mes bras.

     

     

    Vendanges sur D'Ombre et lumière


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  • Romantique Sur D'ombre et Lumière

     

     

    Garde à jamais dans ta mémoire

    Garde à jamais dans ta mémoire,
    Garde toujours
    Le beau roman, la belle histoire
    De nos amours !

    Moi, je vois tout dans ma pensée,
    Tout à la fois !
    La trace par ton pied laissée
    Au fond des bois,

    Les champs, les pelouses qui cachent
    Nos verts sentiers,
    Et ta robe blanche où s'attachent
    Les églantiers,

    Comme si ces fleurs amoureuses
    Disaient tout bas :
    - Te voilà ! nous sommes heureuses !
    Ne t'en va pas !

    Je vois la profonde ramée
    Du bois charmant
    Où nous rêvions, toi, bien aimée,
    Moi, bien aimant ;

    Où du refus tendre et farouche
    J'étais vainqueur,
    Où ma bouche cherchait ta bouche,
    Ton coeur mon coeur !

    Viens ! la saison n'est pas finie,
    L'été renaît,
    Cherchons la grotte rajeunie
    Qui nous connaît ;

    Là, le soir, à l'heure où tout penche,
    Où Dieu bénit,
    Où la feuille baise la branche,
    L'aile le nid,

    Tous ces objets saints qui nous virent
    Dans nos beaux jours
    Et qui, tout palpitants, soupirent
    De nos amours,

    Tous les chers hôtes du bois sombre
    Pensifs et doux,
    Avant de s'endormir, dans l'ombre,
    Parlent de nous.

    Là, le rouge-gorge et la grive
    Dans leurs chansons,
    Le liseron et, dans l'eau vive,
    Les verts cressons,

    La mouche aux ailes d'or qui passe,
    L'onde et le vent,
    Chuchotent sans cesse à voix basse
    Ton nom charmant.

    Jour et nuit, au soir, à l'aurore,
    A tous moments,
    Entre eux ils redisent encore
    Nos doux serments.

    Viens, dans l'antre où nous les jurâmes,
    Nous reposer !
    Viens ! nous échangerons nos âmes
    Dans un baiser !

     

     

     

    Romantique Sur D'ombre et Lumière


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    Au bois

    Nous étions, elle et moi, dans cet avril charmant
    De l'amour qui commence en éblouissement.
    Ô souvenirs ! ô temps ! heures évanouies !
    Nous allions, le coeur plein d'extases inouïes,
    Ensemble dans les bois, et la main dans la main.
    Pour prendre le sentier nous quittions le chemin,
    Nous quittions le sentier pour marcher dans les herbes.
    Le ciel resplendissait dans ses regards superbes ;
    Elle disait : Je t'aime ! et je me sentais dieu.

    Parfois, près d'une source, on s'asseyait un peu.
    Que de fois j'ai montré sa gorge aux branches d'arbre !
    Rougissante et pareille aux naïades de marbre,
    Tu baignais tes pieds nus et blancs comme le lait.
    Puis nous nous en allions rêveurs. Il me semblait,
    En regardant autour de nous les pâquerettes,
    Les boutons-d'or joyeux, les pervenches secrètes
    Et les frais liserons d'une eau pure arrosés,
    Que ces petites fleurs étaient tous les baisers
    Tombés dans le trajet de ma bouche à ta bouche
    Pendant que nous marchions ; et la grotte farouche
    Et la ronce sauvage et le roc chauve et noir,
    Envieux, murmuraient : Que va dire ce soir
    Diane aux chastes yeux, la déesse étoilée,
    En voyant toute l'herbe au fond du bois foulée ?

    Victor Hugo

     

     

    Antre du diable


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