•  

     

    Le mensonge

    Poète : Albert Mérat (1840-1909)

     

    Le bonheur qui me dit des paroles tout bas
    Prend au son de ta voix ses grâces endormantes ;
    Afin d'avoir ma part de minutes clémentes
    Je veux la chaîne souple et blanche de tes bras.

    Je veux ta chevelure et le bruit de tes pas,
    Et ton souffle léger comme l'odeur des menthes.
    J'ai besoin de trouver les étoiles charmantes ;
    Que me serait leur ciel si je ne t'aimais pas ?

    A ton tour aime-moi : rêve aussi ce doux songe ;
    Ou, si tu ne peux pas, donne-m'en le mensonge :
    Je sais croire, et je puis être heureux de ma foi !

    Demeure haut, ainsi que mon cœur t'a placée,
    Et souffre que l'espoir apaise ma pensée
    Lors même que ton âme émanerait de moi.

    Albert Mérat.

    Café


    6 commentaires
  •  

    Très beau texte sur l'amitié
     


    L'amitié est un mot qui peut paraître très dur à expliquer,
    Et en réalité peut-être si simple à dire quand même.

    L'amitié paraît si facile à réaliser, mais la faire exister durablement
    Et surtout ne pas s'en lasser comme beaucoup le font
    Trop vite parfois et qui trahissent cette merveille
    Qu’est simplement le plaisir de

    Pouvoir se dire tu es mon amie, tu es mon ami…
    Que trop souvent, cela devient un genre
    de formalisme du langage
    Un tic quoi

    Non  l'amitié, la véritable amitié doit être
    Le respect de l'autre, le respect de ses convictions
    si différentes parfois.

    L’amitié, c'est  de ne pas oublier,
    Ni se lasser de dire de petits mots gentils et d'encouragements.
    L’amitié se doit de bannir les termes encore lui encore elle
    Et surtout ne doit pas être un prétexte pour ne pas voir,
    ni écouter l’autre

    Avec des conclusions trop souvent employées de
    Qu'est ce qu'elle ou il veut encore

    Encore elle ou encore lui !!
    Oh j’ai trop de travail, oh j’ai trop peu de temps pour ça.

    Once upon a time


    votre commentaire
  •  

    Proverbe

    L’amitié est comme un livre;

    Il faut des années pour l’écrire,

    mais il ne faut que quelques secondes pour la brûler.

     

    Couleurs


    votre commentaire
  • Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
     

    Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
    Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
    Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

    Tous ces jours passeront; ils passeront en foule
    Sur la face des mers, sur la face des monts,
    Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
    Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

    Et la face des eaux, et le front des montagnes,
    Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
    S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
    Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

    Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
    Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
    Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
    Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
     
    Victor Hugo.

     

    Sur la ville


    votre commentaire
  • Le loup criait

    Arthur Rimbaud

    Le loup criait sous les feuilles
    En crachant les belles plumes
    De son repas de volailles :
    Comme lui je me consume.

    Les salades, les fruits
    N’attendent que la cueillette ;
    Mais l’araignée de la haie
    Ne mange que des violettes.

    Que je dorme ! que je bouille
    Aux autels de Salomon.
    Le bouillon court sur la rouille,
    Et se mêle au Cédron.

    Arthur Rimbaud

     

     

     

    Une tasse de thé


    4 commentaires