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Passion retenue
Oh oui ! J’aime entrevoir,
Ta façon de me voir,
Le parcourt de mes yeux,
Te rends-t-il questionneux.
Du voyage de ce texte
Pou figer les pensées,
Que tu veux libérer.
Où sont ces sensations,
Qui te font perdre la tête,
Qui par toi sont tuent,
Pour ne pas être vécues,
Dans d’éternels peut-être,
Par peur des réflexions.
Par ces mots oserais-tu,
Avoir cette indécence,
De pensées aussi crues,
Que celles des non vécus,
Libérant ta conscience,
De ces manques retenus.
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Si .....Rose
Si j'avais été une rose,
Vous m'auriez cueillie de vos mains,
Sur votre table je le suppose,
Vous m'auriez mise un beau matin.
Ma robe de pourpre au grand jour,
Vous aurait qui sait fait penser
A un vif et ardent amour
Comme sont pour vous mes pensées.
Vous m'auriez beaucoup admirée,
Peut-être même dessinée,
Puis habilement coloriée
Pour me fixer pour des années.
Mes pétales seraient tombés
Un par un, si vite fanés,
Mes pétales seraient tombés
Un par un, en une journée.
Mais si ... Rose j'avais été,
J'aurai vécu mon plus beau jour
Si vous m'aviez alors portée
A vos lèvres, avec amour !
© Arlette Février-Muzard
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Imagine
Imagine que le paradis n'existe pas
C'est facile si tu essayes
Aucun enfer sous nos pieds
Au-dessus de nous seulement le ciel
Imagine tout le monde
Vivant dans le présent...
Imagine aucun pays
Ce n'est pas si difficile qe ça
Rien pour tuer, aucune raison de mourir
Et aucune religion non plus
Imagine tout le monde
Vivant en paix...
Imagine aucune conquête
Je me demande si tu en es capable
Aucun besoin d'avidité ni de désir
Dans une fraternité
Imagine tous les gens
Partageant le monde...
Tu peux me prendre pour un rêveur
Mais alors je ne suis pas le seul
J'espère qu'un jour tu seras des nôtres
Et le monde sera uni
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Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s'écœure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !
Paul Verlaine
Romances sans paroles (1874)
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BONHEUR
Si l'heure qui sonne
Est douce à ton coeur
Ne parle à personne
De ton bonheur
Si la vigne ombrage
Ta vieille maison
Borne à son feuillage
Son horizon
Si l'amour apporte
Son fragile appui
Ferme bien la porte
Derrière lui
Alexandre Hardy (1570 - 1631)
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