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    La mémoire, on sait ce que c'est :

    ça va, ça vient,

    ça bat la campagne,

    et puis un beau jour,

    ça s'en va pour de bon et il n'y a plus personne.

     

     

    Joli village


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    Sur le plateau de Valensole,
    Le vent qui danse dans les blés
    S’amuse à les écheveler ;
    Et les épis blonds s’auréolent

    D’un nimbe doré qui tremblote.
    L’on n’a pas encor récolté
    La lavande, et dans l’air bleuté
    D’exquises senteurs tournicotent.

    L’on étouffe tant il fait chaud,
    Mais des cars entiers d’Asiatiques
    Déversent aux champs d’extatiques
    Touristes preneurs de photos.

    Dans leurs yeux bridés se reflète
    L’image des doux coteaux bleus,
    Alors que tout à l’entour pleut
    Ce frais parfum qui les entête,

    Imprégnant d’odeurs leurs habits.
    Mais le vieux plateau immuable
    Reste serein face à l’affable
    Ruée des gens tout esbaubis

    Par tant de beauté et de grâce :
    Il est jaune, il est couleur ciel,
    Sent le lavandin et le miel.
    Jamais ne passe ni ne lasse…

     

     

    Champs de lavande


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    Savez-vous, mes chères amies,
    Que quand nous mourrons, vous et moi,
    Nous trouverons dans l’autre vie
    Mille puceaux de bon aloi ?

    L’on ne vous a donc jamais dit
    Qu’au Paradis nul mec n’est roi ?
    Point d’hégémonie pour le vit :
    Seules les femmes font la loi !

    Quand vous arriverez là-haut,
    Haut perchées sur vos Stilettos,
    Tous seront à votre merci,

    Quel que soit votre air et votre âge ;
    Et vous pourrez sans nul souci
    Nous venger d’ancestraux outrages…

     

    les pommes


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  • Belle image

     

    Il faudrait maintes fois faire très attention
    A ces mots prononcés sans trop y prendre garde :
    La langue est malgré soi quelquefois trop bavarde !
    Ce sont des petits dards, de malfaisants frelons

     

    Qui s’en viennent piquer irrémédiablement
    Un cœur trop réceptif. Dérisoires blessures,
    Tout petits riens du tout, mais nettes meurtrissures
    Qui y déposeront des stigmates souvent,

     

    Hélas ! très douloureux… Il faut être attentif
    A celui qu’on rudoie ainsi, qui nous écoute
    Avec étonnement, et qui ne comprend goutte
    A ce réquisitoire auquel il est rétif !

     

    Reproches ruminés dont on n’a point parlé
    Mais qui fusent d’un coup. Et minuscules flèches
    Qui peuvent consumer, tout comme des flammèches,
    Un amour encor neuf facile à chambouler…

     

    L’on devrait essayer de ne point molester
    Ni blesser bêtement les personnes qu’on aime ;
    Savoir se demander si, par hasard, soi-même,
    L’on pourrait supporter d’être ainsi maltraité…

     

     

    Belle image


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     Vous n'avez pas encore compris

    Tout ce que vous avez appris,

    Et dans toutes vos découvertes

    Votre évolution est recouverte.


    Constamment vous détruisez

    La nature sont vous dépendez,

    Appelant ce fait un progrès,

    Et vos contradictions vous agréent.


    Cherchez la signification profonde

    Des mythes de création du monde

    ,Ils disent ce que vos inconscients

    Contiennent d'omniscient.
    Dans chaque texte est écrit

    Le problème et sa solution,

    Tous à la fois, dans un oubli,

    Vous y dites vos aberrations.

     


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