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    Le souffle de vie


    Dès mon entrée, je me sens happée par l'abstrait de la peinture,
    Dans chaque tableau j'entre et tout s'anime,
    La salle devient une cheminée, un feu intérieur,
    Où des étincelles pétillent, rendant l'endroit chaleureux,
    La délicatesse exprimée se dévoile,
    à travers des couleurs vives pastellées.

    Là, une invisible concurrence entre deux coqs de bruyère,
    s'affronte toutes plumes hérissées.
    Ici, une pivoine s'épanouit sous vos yeux...
    La jupe africaine mélange de plumes et de grelots,
    nous présente une danse ancestrale.

    Ailleurs, c'est un livre ouvert sur un tissu rouge,
    comme un cœur, un fruit offert,
    Plus loin une tornade tempétueuse retourne un parapluie,
    Transformant le tableau suivant en goélette,
    toutes voiles dehors.
    J'ai découvert l’œil malicieux d'une mésange bleue.
    Le tableau suivant m'a emmenée vers le domaine des aigles,
    où l'âme posée sur leurs ailes s'est envolée.

    Dans chaque tableau l'art caché se révèle,
    Le souffle de vie animant la main du peintre,
    va au-delà du visible.

     

     

     

     

    Carlita


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    Au jardin musique

     

    Au soleil du midi


    Au soleil du Midi
    Il est une sirène
    Qui chante et danse
    Raconte moi la mer
    Sur la lame d'argent
    Aux reflets de l'été

    Au soleil du Midi
    Sous les Pins Parasols
    Dans l'odeur du thym
    Et du romarin
    Un concert est donné
    C'est l'ardente cigale
    Appelant son amour

    Au soleil du Midi
    Au pays du Mistral
    Le soleil dore l'herbe
    Et l'écorce qui éclate
    Gare à celui qui s'attarde

    Au soleil du Midi
    Les cœurs brûlent
    Et la fleur assoiffée
    Attend le front de la nuit
    Lui offrant sa fraîcheur

     

     

    Au jardin musique


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    Citoyenne Libellule



    Rebelle silencieuse
    délicate comme de la dentelle
    enrobée de lumière
    ton corps doré-bourbier
    du reflet de ta rivière

    Hausser les ailes turquoises verdoyantes !
    Tu veux exploser, cracheuse du feu d’artifice!

    Tu en as marre du tremblement incessant
    Dans ton âme amoureuse, terminé le silence patient.

    Ne voltige plus,
    voler loin
    caresser les vents du Nord
    utiliser les nuages
    pleurer tout ce que tu veux
    hurler à faire peur.

    Il faut prévenir La Terre
    de la défaillance finale.
    Plus jamais d’impitoyable loi de silence.
    Chantonner, bourdonner,
    rigoler jusqu’au retour
    à ta chère rivière.
    Ta voix retrouvée
    dans une sagesse transparente.

    Chloe Douglas, 2014

     

     

     

     

    Soleil

     


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    J'ai tant rêvé de vous


    Si souvent, je vous ai désiré
    De vos charmes, j’étais esclave.
    Étais-je donc fou ou déchiré
    Quand pour vous mon âme slave.
    Laissait mon encre livrer l’amour.

    Non vous n’étiez pas fou
    Mais seulement amoureux
    De mes doux atours
    Et de mes yeux langoureux

    Dans un pamphlet voluptueux
    Où de vous je faisais muse du jour.
    Mon encrier versait le soyeux
    D’un mot, d’une tirade sensuelle.

    Vos missives étaient remplies
    De belles promesses
    Mais mon corps sage
    Ne voulait faire le voyage

    Pour charmer vos yeux de déesse.
    De vous séduire était la gestuelle
    D’un désir d’une passion d’ivresse.

    J’ai tant bu vos écrits
    Rempli de savoureuses promesses
    Mais je n’étais point en faiblesse
    Même si de vous je rêvais la nuit

    J’ai rêvé de vous, de nous amants.
    A votre porte, j’ai laissé messages
    Sur papier parfumé, d’un soupirant
    Réclamant ces étreintes peu sages.

    Il ne reste que de nous
    Cet amour sage
    Pour seul bagage
    Mais le temps s’est ri de nous
    Et sur nos visages
    A laissé rides et ombrages.

    DUO POETES ABYSSE
    -IRIS 1950

     

     

     

     

    Défi chez Cookinette


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    Un amour Rose

     

    Quand l’amour est un fleuve où l’écume est sa rose,
    Je coule ensorcelé dans ses flots odorants;
    Le chant des Sirènes me rend triste et morose
    Dans ce gouffre rosé aux fredons délirants.

    Je coule ensorcelé dans ses flots odorants
    Et parfois, je me noie dans ces eaux fatidiques;
    Dans ce gouffre rosé aux fredons délirants
    Dont je suis la victime innocente et pudique.

    Et parfois, je me noie dans ces eaux fatidiques
    Où la folie m’entraine au grand fond de l’abysse
    Dont je suis la victime innocente et pudique;
    L’amour est une rose où l’épine est son vice.

    Où la folie m’entraine au grand fond de l’abysse,
    Seule ma volonté en sera mon sauveur.
    L’amour est une rose où l’épine est son vice;
    De son parfum naïf, se piquent les rêveurs.

     


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