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    Préservons notre belle nature

     

    Aux branches claires des tilleuls
    Meurt un maladif hallali.
    Mais des chansons spirituelles
    Voltigent parmi les groseilles.
    Que notre sang rie en nos veines,
    Voici s’enchevêtrer les vignes.
    Le ciel est joli comme un ange.
    L’azur et l’onde communient.
    Je sors. Si un rayon me blesse
    Je succomberai sur la mousse.

     

    Qu’on patiente et qu’on s’ennuie
    C’est trop simple. Fi de mes peines.
    je veux que l’été dramatique
    Me lie à son char de fortunes
    Que par toi beaucoup, ô Nature,
    - Ah moins seul et moins nul ! - je meure.
    Au lieu que les Bergers, c’est drôle,
    Meurent à peu près par le monde.

     

    Je veux bien que les saisons m’usent.
    A toi, Nature, je me rends ;
    Et ma faim et toute ma soif.
    Et, s’il te plaît, nourris, abreuve.
    Rien de rien ne m’illusionne ;
    C’est rire aux parents, qu’au soleil,
    Mais moi je ne veux rire à rien ;
    Et libre soit cette infortune.

    Arthur Rimbaud.

     

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    Le chat et le soleil

    Le chat ouvrit les yeux,
    Le soleil y entra.
    Le chat ferma les yeux,
    Le soleil y resta,

    Voilà pourquoi, le soir,
    Quand le chat se réveille,
    J'aperçois dans le noir
    Deux morceaux de soleil.

     

    Maurice Carême

     


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    " Longtemps " ça peut exister...

    Le fait de savoir que "toujours " est une vue de l'esprit,

    ça donne un petit peu plus de précieux à "maintenant "

    J-J Goldman


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    Musique

     

    "Une vie humaine ne remplit pas cent ans,

    mais elle est toujours pleine de mille ans de soucis.

    Le midi est court et les nuits sont longues !

    Pourquoi ne prends-tu pas aujourd'hui

    la lampe pour aller chercher les courtes joies ?

    Pourquoi veux-tu attendre année après année ?"

     

    Sage chinois de la dynastie Han

     

     

     

    Musique


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  • Un peu d'humour

     

    Mignonne, allons voir si l’arthrose
       Qui ce matin, tant m’ankylose
       Depuis qu’a sonné mon réveil
       Pour clore une nuit de sommeil
       Aura perdu de sa vigueur
       Après un footing d’un quart d’heure.
       Las ! Voyez comme sont les choses,
       Il faudrait que je me repose.
       Mes maux, loin de se calmer
       Las, las, ne cessent d’empirer
       Ô vraiment, marâtre nature
       Avec l’âge la douleur perdure !
       Donc, si vous m’en croyez, mignonne,
       Tandis que votre âge fleuronne
       En sa plus verte nouveauté
       Avant que ne ternisse votre beauté,
       Pour assouvir toutes envies 
       Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ! »

     


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